En 1909 il s’est marié avec Marie Bellon, une des sœurs aînées de ma grand-mère et, en 1912, ils ont eu une fille, Thérèse.
C’est un bon vivant et il est atteint de ce qu’on n’appelait pas encore une légère surcharge pondérale. À cause de cet embonpoint, il est mobilisé dans le service auxilaire du Régiment d’Antibes, le même 111e RI qu’Auguste Robaud, qui devient son beau-frère en 1918.
François Dagnino est ensuite enrôlé dans la 15e section d’infirmiers militaires, qui appartient au 15e Corps d’Armée et il est promu caporal le 1er février 1915 ; il devient sergent en novembre 1916. La 15e section d’infirmiers participe à la campagne d’Orient.
On peut d’ailleurs se poser des questions : comment ces infirmiers étaient-ils formés ? De nos jours c’est un métier qui demande plusieurs années d’études supérieures et des stages à l’hôpital. Ils devaient se limiter à prodiguer des premiers soins et avoir surtout un rôle de brancardiers. C’est de cette dernière fonction que la famille avait le souvenir à propos de François.
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Le sergent François Dagnino, photographie datée du 10 septembre 1918. Sur l’écriteau au-dessus de lui on peut lire « Abri bombardement ». |