Jean Soltner, né le 31 mai 1802, est cordonnier à Wittelsheim, un village du sud de l’Alsace situé dans la plaine de l’Ochsenfeld évoquée par un article précédent. Le 28 avril 1828 il se marie avec Marie Anne Schott, née quant à elle le 8 novembre 1799 au même endroit. Jusque là, rien que de très banal.
Elle est la fille de Jean Schott et Rosine Birlinger. Les nouveaux époux n’ont pas eu d’enfants et Marie Anne Schott décède moins de neuf mois après leur mariage, le 2 janvier 1829.
Dès le 11 mai de la même année 1829, Jean Soltner se remarie avec une jeune fille de Wittelsheim, qui s’appelle aussi… Marie Anne Schott. Elle est née le 15 janvier 1802 ; ses parents sont Michel Schott, mort le 15 janvier 1818, et Marie Anne Miesch. Le nouveau couple aura trois enfants :
– Jean Soltner né le 22 février 1830
– Joseph Soltner 1831-1831
– Joseph Soltner 1832-1832
Nouveau coup du sort : cette deuxième Marie Anne Schott meurt le 29 décembre 1833.
Il s’ensuit que Jean Soltner se marie une troisième fois, le 5 mars 1835, avec Agnès Grassler qui, elle est née le 28 octobre 1805 à Hartmannswiller, un village au pied d’une montagne des Vosges qu’en 1915 une bataille immortalisera sous le nom de Vieil-Armand.
Jean Soltner et Agnès Grassler ont eu cinq enfants :
– Joseph Soltner 4 décembre 1835 – 27 décembre 1889
– Michel Soltner né le 26 juillet 1837
– François Soltner 14 juillet 1839 – 25 décembre 1839
– Justine Soltner née le 3 janvier 1841
– Thérèse Soltner 24 mars 1843 – 31 mars 1843
Agnès, la troisième épouse de Jean Soltner est décédée le 11 août 1870 ; lui-même est mort le 29 décembre 1871. Mon épouse descend de ce couple, dont un des enfants, Joseph Soltner (1835-1889), est son arrière-arrière-grand-père.
Évidemment quand je me suis aperçu que Jean Soltner s’était marié deux fois avec Marie Anne Schott, j’ai cru avoir commis l’erreur classique de création d’un doublon ; mais les actes de mariage sont bien là et les deux jeunes femmes avaient des parents différents.
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