Et soignez-vous aussi, en savourant ces friandises que vous ne trouverez qu’en pharmacie et que signale une réclame dans La Liberté de Montpellier du 22 janvier 1870 :
Il faut rappeler que la consommation d’escargots crus, voire de limaces, était considérée au XIXe siècle et encore au début du XXe comme un remède aux maladies de poitrine et notamment à la tuberculose pulmonaire qui, en ce temps-là, faisait des ravages.
Mais pourquoi avoir associé l’escargot au lait d’ânesse ? Ce lait est plus prestigieux que le lait de vache ou de chèvre, puisqu’on raconte que Cléopâtre prenait des bains de lait d’ânesse. De plus il servait souvent de substitut au lait maternel : il était donc fait pour inspirer confiance.
Si vous avez la chance d’habiter à Montpellier, cette pâte d’escargots au lait d’ânesse ne vous coûtera qu’un franc chez le pharmacien qui la fabrique ; ailleurs vous devrez débourser 1,25 Fr.
Pour montrer qu’il s’agit d’authentique lait d’ânesse, on a d’ailleurs représenté un ânon sur l’étiquette, preuve que le lait ne vient pas d’un âne.
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