Des ruines en pleine forêt, à peine discernables dans la végétation, et dont le principal attrait est justement le caractère sauvage, loin de toute habitation.
L’histoire enseigne que les vestiges de cette tour isolée, qui est à une altitude de 704 m, sont ceux d’une forteresse du premier moyen âge construite au Xème ou au XIème siècle, en tout cas mentionnée avant 1152, détruite en 1272 dans une guerre qui opposa le comte Rodolphe de Habsbourg à l’évêque de Bâle Henri de Neuenburg.
L’endroit s’appelle Grüneck, ce qui signifie « Coin vert » ; pas très original au milieu des bois ! Il est dans le même secteur que l’oppidum ou le sanctuaire celtique évoqués dans d’autres articles.
Devant cet amoncellement de pierres, on a du mal à reconnaître la forme de l’édifice, qui était un quadrilatère d’une quinzaine de mètres de côté. À la base la muraille mesurait deux à trois mètres d’épaisseur. Pour éviter un éboulement on a planté des arbres un peu partout sur le site au XIXème siècle. Difficile de parler de visite, mais on peut quand même grimper sur l’amas des ruines.

Cette butte est ce qui reste d’une tour médiévale.

Remarquer la taille de certaines des pierres.

À de rares endroits, le bâti apparaît encore.

Sur le sommet de la tour.

Sur le sommet de la tour.

Sur le sommet de la tour.

Une vue depuis la montagne de Grüneck.