Dans le Petit Niçois du 8 décembre 1883 on découvre que tout le monde n’est pas encore familier avec les voyages en train :
« MONACO
On lit dans le Journal de Monaco :
Samedi soir, un étranger paraissant ouvrier ou cultivateur, avait pris, par erreur, à Monaco, le train de 4 h. 3, allant sur l’Italie, au lieu de celui de 4 h.20 remontant sur Nice. Quelques minutes après le départ du train, il s’aperçut de son erreur et questionna ses voisins. Un loustic — cette race est sans pitié — lui ayant affirmé que le train se rendait directement à Rome sans aucun arrêt, notre homme, pris de frayeur, ouvrit la portière et sauta sur la voie, en face le Tir aux pigeons, sans heureusement se faire aucun mal.
M. le chef de gare de Monte-Carlo, après l’avoir réprimandé pour l’infraction au règlement, le fit monter immédiatement dans un train se dirigeant vers la France. »

La gare de Monaco en 1900