Les lecteurs du Petit Niçois ont dû réfléchir à la fatalité en découvrant cet article dans leur journal du 17 décembre 1883 :
« Un suicide qui aurait pu se compliquer d’homicide a eu pour théâtre la boutique d’un coiffeur du Suquet, à Cannes. En effet, le garçon, un Italien nommé Jean Bongioanni, âgé de 21 ans, ayant résolu d’en finir avec la vie, s’est déchargé, avant-hier soir, un coup de pistolet dans la tête. Le coup fut mal dirigé, car la balle, brisant un carreau, faillit tuer un passant dans la rue. Mais l’arme, qui était vieille et depuis longtemps chargée jusqu’à la gueule, a éclaté et les débris du canon ont fracassé le crâne de l’infortuné dont la cervelle s’est répandue sur le sol. Un billet laissé par Bongioanni attestait sa funeste résolution. »

Cannes, le port et le Suquet, plus ancien quartier de Cannes