Tout au long du mois de janvier 1884, Le Petit Niçois publie sur sa quatrième et dernière page des publicités pour un magasin de confection – on ne disait pas encore prêt à porter – à succursales multiples, La Belle Jardinière, dont la première boutique avait ouvert à Paris en 1824 et dont les dernières ont fermé au début des années 1970.
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Il faut remarquer que la pose est quasiment toujours la même et que les personnages représentés sont tous des figures bourgeoises. Tous appartiennent à la classe de loisir comme l’indique la canne de deux d’entre eux, emblème de la promenade du rentier et de l’oisif. Le troisième, qui porte « l’habit », a la main posée sur une chaise de salon. Quant au petit garçon il est nanti d’un cerceau ; lui aussi est loin du travail.