Le 6 juillet 1884 un article du Petit Niçois montre que non seulement la peur du choléra est toujours là, mais qu’elle induit le désir de se protéger du dehors, tout comme au temps de la peste de Marseille, où on avait exécuté un voyageur qui tentait d’entrer dans le comté de Nice, voir, dans l’article « 1720, la peste aux portes de Nice », l’acte de sépulture d’Andrea Chiavassa :
« Une voleuse désinfectée — La nommée Musso Rose, ayant doublé le cap de la quarantaine et venant de Marseille, a été arrêtée à Nice, sous l’inculpation de vol. Quoique se trouvant dans un état de parfaite santé, cette voleuse a été soumise à l’Hôtel-de-Ville, par mesure de précaution, à la fumigation. »
Rappelons la définition que donne Littré de la fumigation : « Terme de médecine. Action d’exposer à des fumées, à des vapeurs le corps ou une partie du corps. Fumigations aromatiques, sulfureuses. »