De l’ordre à Nice, 1887
jmg, · Catégories: NiceQue des gardiens de la paix laissent un miséreux dormir sur un banc quand la nuit est très avancée et que cela ne dérange pas grand monde, voilà qui excite le besoin d’ordre d’un journaliste dans Le Petit Niçois du 25 juin 1887.
« Un comble. — Hier matin, à 2 heures 45, sur le boulevard, deux agents de la paix devisaient tranquillement sur un banc pendant que sur le banc d’à côté un vagabond étalé de son long dormait.
Les agents n’ont pas troublé le sommeil de cet individu et ont continué à s’entretenir de leurs petites affaires. C’est trop de générosité, croyons-nous, de leur part.
A ce propos, les rondes de nuit feraient œuvre utile de débarrasser les bancs du boulevard du Pont-Vieux qui sont littéralement envahis par les vagabonds du coucher du soleil à l’aurore. »